Scènes du passé et réflexions se tissent dans ce livre qui n’est ni une autobiographie ni un essai, plutôt une enquête en liberté sur ce qui pousse l’humain à la cupidité et au malheur. Comme dans une pièce de théâtre médiévale, non sans humour, l’auteur personnifie les concepts de la richesse et de la misère, que son l’argent et le manque d’argent.

Il les nomme : le roi Argent et mister Mank  pour mieux les rapprocher, les apprivoiser, les culpabiliser, à travers quelques chapitres, notamment Argent et pouvoir, Argent et politique, Argent guerre et paix, Argent et religion, Argent et corruption, Argent et philosophie. Pourquoi ? Demande inlassablement l’auteur, trouve-t-on toujours et facilement, le roi Argent afin de fabriquer des armes pour « organiser la mort » , et très parcimonieusement ou parfois pas du tout, pour « organiser la vie » .

     «  Pourfendeur de la connerie humaine, des guerres, de l’injustice, du pouvoir exorbitant de l’argent, des discours politiques creux , de l’hypocrisie »... l’auteur Raymond Chermat, est né à Kermoroc’h près de Bégard ( Côtes d’Armor ) . A l’instar d’un autre Breton désormais célèbre : Jean-Marie Déguignet, il s’appuie sur les évènements de sa vie pour mener des réflexions soutenues sur le rôle de l’argent, « Humaniste et penseur libre, il s’est forgé tout seul à force de volonté et d’interrogations, plutôt optimiste, malgré tout ». Cet optimisme fait sa différence avec Déguignet : Le temps écoulé a fait son œuvre en matière de progrès des conditions de vie.

     Venu sur le tard à l’écriture, l’auteur manifeste un talent inné qui maintient le lecteur sous l’emprise de son style. Il a probablement bien rodé cette facilité qu’il a d’exprimer sa pensée dans le cadre de communications et d’articles scientifiques, en pharmacologie et psycopharmacologie publiés dans la presse du monde entier.

     Du jeune charretier des années 40, pourvu du certificat d’étude, au scientifique reconnu des années 80, la soif des vraies conquêtes de Raymond Chermat ne s’est jamais démentie. Infirmier au Maroc et au Viêt-Nam, «  engagé pour un peu d’argent » son passage à l’Institut Pasteur de Hanoï semble avoir été le point de départ d’une carrière réussie, riche de passion et de connaissances.

    ERRATUM : L'auteur regrette qu'il ait été écrit page 63 du livre "GANGHI" il s'agit évidement de GANDHI 

LE SYNOPSIS DU LIVRE                                                            ILS ONT ÉCRIT                                                                                    RETOUR